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Camille Brinet
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Camille Brinet
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3 mars 2010

Quand même les chiffres entrent en résistance….

Inquiétudes des Français, méfiance drastique envers N. Sarkozy, économie en berne, « coups » qui échouent lamentablement…. décidemment, quand ça veut pas, ça veut pas. La politique d’esbroufe et de poudre aux yeux du président de la République a fait long feu et son agitation n’intéresse plus personne, hors d’un petit cercle de commentateurs qui ont quitté la réalité des Français.


Et maintenant, même les chiffres refusent d’obéir à N. Sarkozy !

Lors de son débat avec quelques représentants des Français soigneusement triés sur le volet, Sarkozy avait glorieusement annoncé « dans les semaines et les mois qui viennent, vous verrez reculer le chômage dans notre pays ».

Quel esprit visionnaire ! Deux jours après, le ministère de l'emploi annonçait une baisse du nombre de chômeurs de 18 500 personnes. Miracle ! La politique décidée par Sarkozy et son gouvernement avait porté ses fruits ! L'économie française toute-puissante, grâce à la politique efficace de Christine Lagarde, ultralibérale toujours assumée, pavoisait au-dessus des économies du reste de l'union européenne !

Hélas, fin février et ses frima sont arrivés : le 23 février, non seulement un accroissement de 19 500 chômeurs a été annoncé pour janvier 2010mais il a fallu reconnaître que contrairement au communiqué triomphant du  27 janvier, le nombre de chômeurs a été stable en décembre 2009 et qu'il n'y a eu aucune diminution. En 2009, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité a augmenté de 18,7 % ! 18,7 % !

Quelle réussite pour la politique de Sarkozy et de son gouvernement ! Quelle réussite pour Christine Lagarde et son credo pro patronal !

Pire encore, ce sont les chômeurs de longue durée et les plus de 50 ans qui ont le plus subi la crise en 2009. Exclusion toujours plus forte et inactivité des seniors, voici le résultat d'une politique économique à la dérive, dont l'objectif assumé en début de mandat et de profiter aux plus riches, aux protégés, à ceux qui n'ont pas besoin de l'État.

Voici un nouvel exemple flagrant de la manie de Nicolas Sarkozy de préférer le discours aux réalisations et des conséquences catastrophiques de ses choix idéologiques.

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